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      Comment aborder les sujets sensibles entre associés ?

      Pratiques pour des conversations difficiles mais nécessaires !

      Après deux ans de partenariat dans un cabinet juridique, tout semblait bien fonctionner pour B. Pourtant, un matin, elle m’appela avec cette demande : « J’aimerais solidifier ma collaboration avec mon associée. » Une phrase vague en apparence… mais qui cachait bien plus qu’il n’y paraissait.

      Le déclencheur : quand les non-dits remontent à la surface

      Au milieu de l’entretien, je lui ai simplement demandé : « De qui ou de quoi n’avons-nous pas encore parlé ? »

      Un long silence. Puis, B finit par évoquer ce qu’elle n’avait pas osé nommer : le départ d’un troisième associé et avec lui, un sujet sensible, repoussé depuis trop longtemps : la future répartition des parts.

      B souhaitait un 50/50 équitable. Son associée penchait pour un 51/49. Derrière ces chiffres se cachaient en réalité des enjeux bien plus larges : pouvoir, confiance, peur de la subordination, reconnaissance… un concentré d’émotions et d’intérêts divergents.

      La discussion avait été esquissée au tout début de leur aventure. Puis laissée de côté. Mais avec ce départ, les non-dits s’étaient empilés. Les tensions, même discrètes, commençaient à peser sur la relation.

      La vraie raison de son appel

      C’est alors que B a formulé ce qui la préoccupait réellement : « Comment aborder cette discussion sur la répartition des parts de façon ouverte et respectueuse, en m’assurant que nous soyons toutes les deux entendues ? »

      Derrière le mot « solidifier », il y avait cette interrogation sensible et cruciale : comment parler de pouvoir, de responsabilités et de confiance, sans mettre en péril la collaboration ?

      Pourquoi aborder les sujets sensibles est-il si crucial ?

      Les risques de l'évitement

      L’évitement coûte toujours plus cher que la discussion. Quand des associés esquivent les sujets délicats, plusieurs mécanismes destructeurs pour la collaboration se mettent en place, souvent sans qu’on s’en rende compte :

      Les tensions s’accumulent en silence : nous croyons gagner du temps… mais les frustrations non dites s’enracinent et finissent par exploser au pire moment.

      La communication se dégrade. Les échanges deviennent superficiels, presque mécaniques. On parle de l’opérationnel, jamais du fond.

      La confiance s’effrite. À défaut de mots clairs, nous comblons les vides avec des suppositions et des interprétations. Et rien n’abîme plus vite une relation que l’imaginaire toxique.

      La performance chute. Toute l’énergie que nous mettons à contourner les vrais sujets est de l’énergie en moins pour le projet commun.

      Les bénéfices du courage conversationnel

      Aborder un sujet sensible, ça demande du cran. Mais à chaque fois que vous osez, vous ouvrez la voie à de vraies transformations dans vos relations. Les effets sont puissants et durables :

      • Nommez simplement votre compréhension de la situation : exprimer ce que l’on perçoit et ressent, sans détour ni dramatisation, facilite la mise à plat des enjeux et évite les "mal...entendus".
      • Clarifiez vos intentions et vos besoins : quand vous partagez honnêtement vos attentes, vos priorités ou vos points de vigilance, l’autre comprend ce qui vous anime vraiment. Ça évite la confusion et les mauvaises interprétations.
      • Exprimez vos peurs et vos fragilités : oui, le courage, c’est aussi oser dire ce qui vous inquiète. Et ce simple geste crée un climat d’ouverture qui invite l’autre à en faire autant.
      • Écoutez sans interrompre, avec attention. Accueillir le vécu de l’autre, sans juger ni réagir trop vite, c’est offrir un vrai espace de parole. Et c’est là que le respect mutuel prend racine
      • Valorisez la diversité des opinions : décidez que les désaccords sont des occasions d’apprendre et non des menaces. Cela stimule l’innovation et la richesse de solutions.

      En réalité, c’est dans les conversations difficiles que naissent la confiance, la créativité et la solidité des partenariats. Le choix de parler vrai, même quand c’est compliqué, est la clé !

      Mener une conversation sensible avec méthode

      Les bons principes, c’est bien. Mais dans la vraie vie, comment fait-on ? Voici une approche simple, inspirée des meilleures techniques de négociation, que vous pouvez adapter à vos propres situations.

      Arriver avec la bonne intention

      Pas d’attaque, pas d’énervement. Vous commencez léger, par une question ouverte du style : « Qu’est-ce qu’on peut faire ensemble pour résoudre ça ? »
      Résultat : l’autre baisse ses défenses et vous ouvrez directement la porte vers la solution.

      Prévoir votre plan B

      Avant même de lancer la discussion, demandez-vous : « Et si on n’arrive pas à se mettre d’accord, quelles sont mes autres options ? »
      Avoir ce plan B en tête, c’est ce qui donne de la confiance et évite de subir la négociation.

      Dire vos “non négociables”

      Posez clairement vos limites. Exemple : « Pour moi, une répartition équitable signifie, pas de subordination possible. » C’est clair, net, sans ambiguïté.

      Nommer les intérêts réels

      Ne restez pas bloqué sur la position affichée. Demandez lui :

      « Pourquoi veux-tu ça ou fais-tu ce choix ? Pour quels bénfices communs ? Exemple : votre associé demande 51/49. Est-ce pour rassurer des investisseurs ? Pour trancher en cas de blocage ? Comprendre le “pourquoi” ouvre des solutions créatives.

      Co-construire

      Plutôt que de camper chacun sur vos positions, explorez d’autres options.

      « Peut-être qu’il n’y a pas une seule solution parfaite pour toute la durée de notre partenariat, mais on peut imaginer plusieurs formules selon les phases de croissance. » C’est cette souplesse qui fait émerger des compromis intelligents.

      Les petits gestes qui changent tout

      • Parler en “Je” plutôt qu’en “Tu”
        « Je ressens une inquiétude… » plutôt que « Tu ne comprends pas… »
      • Séparer les faits des interprétations
        « Quand tu as dit 51/49 [fait], j’ai pensé que tu ne me faisais pas confiance [interprétation]. »
      • Reformuler pour vérifier
        « Si je comprends bien, ton souci principal, c’est… »
      • Tester les accords
        « Si on procède comme ça, comment ça marcherait concrètement ? »
      • Écrire noir sur blanc
        Formalisez vos décisions. Ça évite les malentendus et les “mais tu avais dit…”.
      • Prévoir un suivi
        Un point régulier, c’est comme une vidange pour la voiture : ça évite la panne.

      Bref : arrivez avec la bonne intention, préparez-vous, écoutez, soyez clair sur vos limites, et surtout, co-construisez. C’est comme ça qu’on transforme une conversation difficile en levier de confiance et d’efficacité.

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      Les pièges à éviter face à des sujets sensibles

      On croit souvent que le plus difficile, c’est d’oser parler. En réalité, le vrai défi, c’est

      comment vous en parlez. Et là, il y a quelques pièges classiques dans lesquels il vaut mieux éviter de tomber :

      1. Le piège de l’accumulation

      Vous le connaissez sans doute : on se tait, on ravale, on fait comme si de rien n’était. Et puis un jour, tout explose. Le problème, c’est que les frustrations accumulées transforment la discussion en champ de mines. Le meilleur réflexe ? Nommer les irritants tout de suite, même quand ils paraissent insignifiants. Ce que vous ne dites pas s’enracine.

      2. Le piège de l’urgence

      À l’inverse, vouloir tout régler en une seule conversation, c’est comme essayer de digérer en trois minutes. Impossible. Les sujets sensibles méritent du temps, parfois plusieurs étapes. Parler, laisser décanter, revenir dessus. Ce rythme calme la pression et rend vos échanges beaucoup plus productifs.

      3. Le piège de la personnalisation

      C’est le grand classique : confondre le problème et la personne. Dire « tu es… » au lieu de « quand tu fais cela… ». Résultat : l’autre se sent attaqué, se ferme, et la discussion déraille. La clé, c’est de rester centré sur les faits et les comportements, pas sur la valeur ou les intentions de votre interlocuteur.

      4. Le piège de la solution unique

      Croire qu’il n’existe qu’une seule bonne réponse, c’est fermer toutes les portes avant même de chercher. Or, explorer plusieurs pistes ouvre souvent la voie à des compromis créatifs et solides. C’est dans cette ouverture que naissent les vraies solutions.

      En résumé : dites les choses tôt, avancez par étapes, distinguez les faits des personnes et gardez l’esprit ouvert. Simple ? Oui. Efficace ? Redoutablement.


      Conclusion : le courage, fondement du partenariat

      À la fin de notre échange, deux premières étapes se sont dessinées pour B.

      D’abord, oser « parler.. vrai ». Mettre les sujets épineux sur la table, directement et sans détour, pour éviter qu’ils ne s’alourdissent inutilement.

      Ensuite, ouvrir un dialogue avec son associée… mais pas sur le fond tout de suite. Commencer par définir ensemble le processus qui leur permettrait d’aborder sereinement la question du partage des pouvoirs.

      Ces deux pas, simples en apparence mais exigeants dans la pratique, marquent une vraie maturité, celle de choisir le courage plutôt que l’évitement.

      Car un partenariat solide ne se construit pas en esquivant les conflits, mais en les traversant ensemble. Chaque conversation difficile, quand elle est menée avec honnêteté et respect, renforce la confiance et prépare le terrain pour affronter les défis à venir. En réalité, aborder les sujets sensibles n’est pas un danger pour la relation. C’est au contraire ce qui lui donne ses meilleures chances de durer.

      Et vous, comment faites-vous pour parler des sujets délicats avec vos associés ?
      Avez-vous trouvé une méthode, un rituel, une question qui change tout ?

      Christine, 15 septembre 2025

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